Le 1er Toronto African Film and Music Festival (TAFMF) a eu toutes les peines à suivre son agenda préliminaire, samedi et dimanche derniers dans le restaurant Pero, 812 rue Bloor. Court-circuité pour différentes raisons, son directeur exécutif, Paris Roger, se félicite tout de même d’avoir pu sauver la face de son évènement qu’il a segmenté en deux parties.
Deux ans de préparation pour un festival cousu et décousu qui n’a présenté, pour terminer, que la partie «Film» de son intitulé. La musique et les ateliers préalablement annoncés ont été reportés au mois de novembre. «Le lieu et les dates exactes n’ont pas encore été fixés», regrette Paris Roger avant d’annoncer: «Je compte ajouter un défilé de mode africain au programme.»
Malgré toutes ces reports et remaniements, il avoue que les dégâts ont largement été minimisés par l’emplacement du festival.
Une aubaine pour le TAFMF qui a rejoint deux autres festivals similaires qui se déroulaient dans le même lieu et aux mêmes dates, le 3e Afri-Village Street Festival et le 7e Michèzo! International Festival. Ce n’est donc pas étonnant si le public attiré par ces deux évènements culturels annuels s’est retrouvé mêlé à celui du TAFMF. Au total 300 personnes ont afflué dans ce restaurant Pero aménagé en salle de cinéma.
Grande sélection de films francophones
Et pourtant malgré cela, le mauvais sort a continué à s’acharner sur le festival de Paris Roger qui a vu ses projections de films subir d’autres incidents. «Nous n’avons pas pu tout montrer. Sur 10 films, seulement sept ont été présentés. Pour les trois autres, je compte organiser une séance toujours dans le même restaurant les 2 et 3 septembre. De toute façon, je tiendrai tout le monde au courant de l’heure sur Facebook ou sur mon site www.torontoafricanfilmmusicfest.com.»